Bruno Baumer (CSV) veut "se maintenir le plus rapidement possible"

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Bruno Baumer (CSV) veut "se maintenir le plus rapidement possible"

Arrivé de région parisienne il y a cinq ans, Bruno Baumer endosse une double casquette. Conducteur de travaux dans la vie professionnelle, il assume également la responsabilité d’entraîneur de l’équipe Fédérale 1 du CSV, après avoir emmené les Espoirs jusqu’en phase finale l’an dernier. Il porte aujourd’hui, un regard neuf sur l’équipe qu’il accompagne et livre les ambitions des Ciel et Blanc pour les années futures.

Avec Juan Mangione, on nous a demandé de prendre la Fédérale 1 très tardivement, c'est-à-dire au mois de juin. Cela s’est fait rapidement et on a dû procéder au recrutement et à la planification de la saison un peu dans l’urgence. Ça a été un peu compliqué, mais on essaye de rattraper le retard qu’on a pris durant l’inter-saison.

Selon vous, quels sont les points forts de votre groupe et les pistes d’améliorations ?

C'est une équipe qui est très joueuse, qui cherche à déplacer le ballon. C'est ce que mes joueurs aiment avant tout. Après, sur les axes d'amélioration, c'est malheureusement une équipe qui est un peu moins forte en défense. Elle doit aussi progresser dans les zones de ruck. On sait qu'aujourd'hui les zones de ruck sont très importantes, que ce soit offensivement et défensivement. Par conséquent, il faut qu'on travaille là-dessus. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a aussi eu des problèmes de discipline sur ce début de saison.

Aujourd'hui, comment sentez-vous cette poule du championnat, par rapport à celle de l'an passé ?

En discutant avec les coachs qu'on a rencontré depuis le début de saison, on sent que le niveau de tout le monde s’est renforcé, avec des équipes quasi-professionnelles comme Chartres, Orléans, le Servette. En comparaison à notre situation, ces effectifs s’entrainent en moyenne deux fois par jour avec des nombreux contrats pro, comme à Orléans où ils sont 27 dans ce cas-là. On va bientôt rencontrer des équipes similaires à la nôtre qui, comme nous, jouent la qualification en phases finales ou le maintien. On verra à ce moment-là ce que l’on vaut.

"Resserrer les liens collectifs"

Dans la façon de travailler, y'a-t-il eu des changements par rapport à votre prédécesseur, Sébastien Magnat ?

Avec les Espoirs, on s'entraîne désormais sur les mêmes horaires et sur des terrains côte à côte, ce qui n'était pas le cas la saison dernière. On procède aussi à des échauffements en commun mais aussi au travail spécifique par ligne. Pour moi, il y a donc beaucoup plus de relation entre les joueurs ce qui est bénéfique, alors qu'avant, ils se voyaient rarement.

Quelles sont les ambitions du groupe pour la saison en cours et celles à venir ?

On espérait la qualification mais pour l'instant, ça serait prétentieux de l'annoncer. On va déjà se maintenir le plus tôt possible. Et ensuite, si on arrive à se maintenir rapidement, on tentera de basculer sur une place de 6e et donc de barragiste pour les phases finales. À long terme, je pense que l’objectif sera d’être directement qualifié et d’ainsi éviter d’aller jouer des barrages et se concentrer essentiellement sur la montée en Nationale 2. Mais pour cela, il faut être prêt sportivement mais aussi structurellement, ces catégories nécessitent des compétences administratives et extra-rugby qui sont très importantes.