"Cinq à dix fois plus de contrôles positifs que la moyenne..." L'ombre du dopage plane toujours sur les Springboks

ladepeche.fr
 
"Cinq à dix fois plus de contrôles positifs que la moyenne..." L'ombre du dopage plane toujours sur les Springboks

La sélection de rugby de la nation arc-en-ciel, dont les joueurs "version 2023" ont éliminé ceux du XV de France dimanche 15 octobre en quart de finale de la Coupe du monde (29-28), est accompagnée depuis de nombreuses années par le spectre de méthodes illégales pour l'amélioration des performances.

Les fans de rugby les plus fervents se souviennent peut-être d'une photographie, apparue quelques semaines avant la Coupe du monde 2019 au Japon. On y voit les joueurs de l'équipe d'Afrique du Sud d'alors, dans un vestiaire à l'issue d'une séance d'entraînement, tous muscles dehors. Un cliché qui a entraîné dans son sillage, une vague de d'interrogations, et de suspicions.

The @Springboks squad... a few half decent rigs... @rugbyworldcup contenders...? I wouldn’t be betting against them anyways. pic.twitter.com/FIgVzGuGli

— Stephen Ferris (@StephenFerris6) September 6, 2019

Car oui, historiquement, le spectre du dopage plane au-dessus de la sélection sud-africaine de rugby, dont les joueurs actuels ont éliminé ceux du XV de France ce dimanche 15 octobre au Stade de France, en quart de finale de la Coupe du monde 2023 (29-28).

Récemment, on peut recenser plusieurs cas de joueurs ayant subi des contrôles positifs :  Hendré Stassen (testostérone),  Aphiwe Dyantyi (suspendu 4 ans, méthandiénone et méthyltestostérone), Chiliboy Ralepelle (passé par le Stade Toulousain, trois contrôles positifs dont un à un anabolisant)...

"Les athlètes sud-africains ont cinq à dix fois plus de contrôles positifs que la moyenne internationale." Ces propos sont signés du journaliste Clinton Van der Bergen auteur d'un livre qui traite de la culture du dopage dans son pays, comme relevé par Le Parisien - Aujourd'hui en France

Dans l'ouvrage, il évoque notamment l'âge très peu avancé des potentielles premières prises de produits permettant l'amélioration des performances. En cause : la culture du résultat au niveau scolaire, qui revêt une importance capitale en Afrique du Sud. Une tendance née dans les années 1990. Pour preuve : Liza de Villiers, une sprinteuse, avait été contrôlée positive, âgée d'à peine 14 ans.

Pendant le Mondial, les Sud-Africains ont été sommés par l'Agence mondiale antidopage de se mettre en conformité avec les plus récentes exigences de l'instance. Ils devaient ratifier cette mise à niveau avant vendredi 13 octobre, ils ne l'ont pour l'heure toujours pas fait, lançant un appel suspensif auprès du Tribunal arbitral du sport