défaits à Caussade, les Néracais veulent se faire plaisir pour la suite de la saison

sudouest.fr
 
défaits à Caussade, les Néracais veulent se faire plaisir pour la suite de la saison Par Recueilli par Laurent Bordes

Pour leur premier match à l’extérieur, les Néracais ont subi la loi des Caussadais (62-28) en concédant leur deuxième défaite en trois journées. Mais chuter, même lourdement, chez un cador de la poule, n’entrave pas les nouvelles ambitions du club de l’Albret, qui veut franchir un cap, comme l’a confié son président, Thierry Sourbets.

Pour leur premier match à l’extérieur, les Néracais ont subi la loi des Caussadais (62-28) en concédant leur deuxième défaite en trois journées. Mais chuter, même lourdement, chez un cador de la poule, n’entrave pas les nouvelles ambitions du club de l’Albret, qui veut franchir un cap, comme l’a confié son président, Thierry Sourbets.

Peut-on parler de nouveau projet pour l’USN cette saison ?

Pas exactement. S’il est vrai que nous avons mis un peu plus de moyens sur le recrutement, la structure du club reste la même avec une part importante de la formation, tant chez les garçons que chez les filles. Pour les garçons, nous avons 75 joueurs licenciés qui permettent d’avoir deux équipes complètes tous les dimanches. C’est un confort pour Alan Dosser et Fabien Alvarez qui coachent l’équipe fanion, ainsi que pour Loïc Roumat et Jaouad Lamsirine en charge de la réserve. Sans oublier nos féminines qui évoluent cette saison en Fédérale 1. Chez les garçons, le groupe a été renforcé avec quelques arrivées ainsi que l’intégration de jeunes du club dans le groupe senior.

La saison passée, où les garçons ont redressé la barre, est-elle synonyme de nouvelles ambitions pour l’US Nérac ?

Cette année, je souhaiterais que l’on se qualifie pour poursuivre notre reconstruction après deux ou trois saisons où nous étions véritablement dans les abîmes de cette Fédérale 3, et nous ne nous sommes maintenus que par rapport au Covid. Ce serait vraiment bien de jouer un 32 de finale pour récompenser l’ensemble du club avant d’envisager peut-être une montée à l’échelon supérieur dans les années futures. Mais notre idée est de ne pas brûler les étapes et de faire évoluer le club en fonction de nos moyens. Nous voulons surtout que tout le monde au club prenne un maximum de plaisir.

Cette notion de plaisir reflète donc le club aujourd’hui ?

Le plaisir est le véritable moteur du club. Et cela doit être le cas pour tout le monde, que ce soit les joueurs, jeunes et moins jeunes, mais aussi les supporters, les dirigeants et les bénévoles qui œuvrent pour l’USN. Mais le plaisir, on le trouve avant tout avec les victoires qui rendent le club plus attractif et facilitent la bonne ambiance. On reste également un club familial, avec la plupart des équipiers premiers qui sont issus du secteur. On note d’ailleurs la présence d’un public nombreux, car les plus anciens viennent voir les jeunes du coin.La convivialité est un élément primordial pour le club et nous faisons tout pour que les joueurs se sentent bien au club à l’image des repas du vendredi soir où nous sommes entre 100 et 130 et où se mêlent seniors, juniors, cadets et féminines.

Que peut-on souhaiter de plus à l’USN cette saison ?

Tout d’abord, continuer à prendre du plaisir bien sûr, et si possible d’obtenir une qualification en fin de saison tout en sachant que dans notre poule, il y a de belles équipes à l’image de Caussade [défaite 62-28, NDLR] qui ne sera certainement pas loin de la tête, mais aussi Gimont qui est venu gagner ici (25-31). Après, toutes les équipes seront dangereuses, comme la Vallée du Girou [le prochain adversaire, NDLR], Rodez et même Pont-du-Casse pour une rencontre qui ne sera pas simple tant on sait que les derbys sont toujours des matchs très particuliers. Il faudra se méfier de tout le monde et jouer notre carte à fond.